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Les parcelles en MAE favorisent le retour des outardes

Un point sur le Plan régional d’action outarde a été organisé à destination des élus et agriculteurs de la zone Natura 2000 Champeigne. L’effet positif des surfaces en MAE a notamment été mis en avant.

Le 21 septembre, élus et agriculteurs concernés par la zone Natura 2000 Champeigne ont été invités à Luzillé pour faire le point dans le cadre du Plan régional d’action outarde. Les suivis scientifiques et les perspectives envisagées pour développer la population d’outarde ont été présentées.

Ce printemps, 23 mâles chanteurs ont été comptés sur la zone Natura 2000 Champeigne. Lors du dernier comptage cet automne, 38 individus ont été dénombrés, et des jeunes sont nés puisque des poussins ont été identifiés. Une bonne nouvelle mais la population reste très faible.

La Champeigne est désormais le dernier bastion où l’outarde est présente, puisqu’aucun individu n’a été observé cette année sur le plateau de Chabris-La Chapelle Montmartin (Indre), seconde zone où elle était présente dans la région. Au niveau national, la population des outardes canepetières a diminué de plus de 90 % depuis les années 70… Les acteurs du Plan régional d’action outarde souhaitent donc consolider cette population.

Il a été constaté que ces oiseaux sont présents presque uniquement sur des parcelles en MAE (mesures agroenvironnementales). Or aujourd’hui en Champeigne, 760 hectares sont en MAE, soit seulement 6 % de la zone Natura 2000. L’objectif est donc d’augmenter les surfaces en MAE, pour offrir des milieux aménagés favorables à l’accueil des outardes. Les outardes sont revenues en zone sud de la zone Natura 2000 grâce à la mise en place de MAE. Les agriculteurs, dans ce cas, contribuent concrètement à la préservation de l’espèce.

 

Un mâle outarde a par ailleurs été équipé d’une balise GPS en avril dernier par l’Office Français de la Biodiversité et la Ligue de Protection des Oiseaux.  Cela permet de suivre ses déplacements. L’objectif c’est de mieux connaître l’espèce pour mieux la protéger. 

 

Des techniciens de la Fédération des chasseurs ont utilisé cette année un drone équipé d’une caméra thermique pour localiser les nids d’outardes. Une méthode qui facilite grandement le travail de repérage.

 

La SEPANT a poursuivi ses travaux sur la ressource alimentaire de ces oiseaux. Avec l’appui de l’université de Tours, elle quantifie les coléoptères rampants et les mollusques présents dans les parcelles.

Avec l’investissement des 2 communautés de communes Loches Sud Touraine et  Autour de Chenonceaux, de la Région Centre Val de Loire et des fonds européens, tout est donc mis en œuvre pour préserver l’espèce. La réunion du 21 septembre, qui a rassemblé plus de 20 personnes, a eu le mérite de faciliter les échanges entre élus, agriculteurs et associations de préservation de l’environnement. Une étape indispensable pour une implication sereine et efficace.

Nadine Dumazet (Terre de Touraine) et Emmanuelle Bollotte (Chambre d’agriculture d’Indre et Loire)

 

Photo : Mâle Outarde : Jean-Michel THIBAULT (LPO CVL)

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